Daniel Messina, dans la vie de tous les jours. Jack Messi, dans la chanson. Le jeune homme découvre le Taekwondo à l’âge de 27 ans. Trois ans plus tard, il décide d’écrire, de produire et de dédier une chanson au Taekwondo. Un Sport qui a changé sa vie.
Âgé de 30 ans, le jeune homme ne pratique le Taekwondo que depuis peu de temps :« Cela fait maintenant deux ans et demi que j’ai poussé les portes du club de Taekwondo La Source. Je n’étais pas du tout sportif et je ne connaissais pas ce sport. Mais ils m’ont accueilli à bras ouverts. »
Bien plus qu’une chanson
Métamorphosé par la pratique du Taekwondo, Daniel nous parle de son parcours et des obstacles qu’il a surmontés. « Ce sport m’a tellement apporté en si peu de temps. Au niveau sportif, j’ai gagné en souplesse et en endurance. J’ai appris à gérer ma fatigue et ma nervosité. Mais j’ai surtout appris une nouvelle manière de vivre. C’est grâce à lui que j’ai arrêté mes erreurs du passé. Avant, j’étais un bagarreur. Aujourd’hui, je ne le suis plus. C’est vraiment plus qu’une éducation, c’est une vraie école de la vie. »
Mis en ligne le 1er septembre sur la plateforme YouTube, le clip vidéo rencontre un beau succès. Dans sa chanson « La Source », Daniel raconte son ressenti vis-à-vis de son sport. « J’ai passé deux nuits blanches en me mettant à la place d’un débutant, d’un aguerri, d’une ceinture blanche, d’une ceinture noire, d’une fille, d’un garçon, d’un professeur ou encore de quelqu’un qui n’a jamais pratiqué le Taekwondo. Je voulais que tout le monde s’y retrouve. Personnellement, le Taekwondo a changé ma vie. J’ai appris à vivre autrement au lieu de continuer à faire des bêtises dans la rue. Avant je n’étais pas bien dans ma tête, dans ma peau. Aujourd’hui, je suis sorti de ma bulle et je peux dire que je suis bien dans mes baskets. Finalement, le message, c’est que tout t’appartient. Si vous avez décidé de changer, vous pouvez le faire. Ça ne dépend que de vous et votre motivation »
Un projet réfléchi et abouti
Si la rédaction de cette chanson s’est faite en deux nuits, le processus a été mûrement réfléchi. « Je pensais depuis un certain temps à cette chanson. Je notais quelques phrases en lien avec le Taekwondo de temps en temps. Un jour, j’ai annoncé à mon club ma volonté d’écrire cette chanson. C’est devenu un vrai projet. »
– Le titre
« Je voulais qu’il ait un double sens. D’une part, La Source en tant que motivation en soi. D’autre part, La Source comme dédicace à mon club. »
– Les paroles
« J’ai écrit seul et j’ai parlé avec le cœur. J’avais beaucoup de choses à raconter. La première nuit, j’ai rassemblé toutes mes idées. La deuxième nuit, j’ai repris toutes ces idées. J’ai commencé à chanter, corriger, trouver du rythme et de l’émotion. Dans la chanson, j’ai voulu avoir un refrain boostant, motivant. Et à nouveau, j’ai voulu que tous, Taekwondoïstes ou non, se retrouvent à travers ce son.”
– Le son
« Pour ce qui est de la musicalité, j’ai travaillé avec Bruno Ferreira. »
– Les images
« Une partie du clip a été tournée dans mon club, à Soignies. L’autre partie a été filmée par mon caméraman au Centre d’Entrainement et de Formation en Taekwondo, sur le site de l’ULB. » Le montage a été réalisé par Indem Productions.
Des futurs projets sportifs et musicaux
Carrossier de formation, Daniel a travaillé 10 ans en usine avant de commencer une formation de caméraman. « Je viens de terminer ma formation de caméraman. Mais j’en suis actuellement une autre en production audiovisuelle. Mon objectif professionnel est de devenir réalisateur/producteur vidéo. »
Côté Taekwondo, Daniel aimerait s’investir dans des projets sportifs et voyager pour aller découvrir le pays à l’origine de sa nouvelle vie, la Corée du Sud.
Au cours de son parcours comme dans sa chanson, Daniel Messina a toujours fait preuve d’une immense gratitude envers les personnes qui ont cru en lui.
À présent, c’est à nous de le remercier pour sa chanson, son engagement et le bel hommage qu’il a rendu à notre sport. Nous lui souhaitons beaucoup de succès dans ses projets sportifs et extra-sportifs, notamment dans l’obtention de sa future ceinture verte.
Article de Debora Romeyns